Newsletter #9

Une revue de presse où l’on parle d’ATS, de cooptation et de silence.
1) Que savez-vous des ATS?
Losque j’explique aux participants des ateliers que j’anime que leur CV ou plus largement leur candidature sera d’abord “lue” par un robot, ils se demandent souvent de quoi je parle… Cet article fait le point sur les Applicant tracking systems (ATS, donc) et explique comment en tirer partie.
Sachez tout d’abord, qu’ils ne sont pas aussi exotiques qu’il y paraît et que la majorité des entreprises les utilisent.
Comment ça marche? Cet article l’explique en détail mais le plus important est de savoir que le coeur du fonctionnement d’un ATS ce sont les mots clés: Dans chaque candidature, les mots clés paramétrés par le recruteur sont recherchés puis les candidatures sont classées par niveau de pertinence. D’autres critères peuvent ensuite entrer en ligne de compte.
Savoir les contourner ou les utiliser signifie donc d’avoir soigneusement repéré les mos clés utilisés dans la description de l’offre et de les utiliser dans son CV. Dans la mesure où le nombre d’occurrences peut aussi jouer un rôle, certains conseillent d’inclure dans son CV une rubrique “compétences” qui permettra de faire la liste de mots clés.
Mais n’oubliez pas qu’après le robot, c’est un humain qui lira votre CV et que lui pourrait être lassé par la redondance des mots clés.
Finalement, le plus important est d’avoir un CV qui soit à la fois ATS compatible et intéressant du point de vue du recruteur… Mission impossible? Pas forcément. Les mots clés peuvent (doivent!) apparaître aussi dans vos expériences, voire dans vos expériences bénévoles, toutes les occasions sont bonne pour les utiliser à bon escient, c’est-à-dire en dehors d’une énumération/concentration en début de CV… Doublez en les intégrant à votre profil LinkedIn, à votre lettre de motivation.
Autrement dit, construisez un CV cohérent avec votre expérience et ce qui vous semble important dans l’annonce, assurez-vous que votre profil LinkedIn fonctionne bien lui aussi avec l’offre à laquelle vous répondez et prenez contact avec le recruteur avant d’envoyer votre candidature!

2) Comment prendre contact par e-mail
On vous le répète à l’envi, il est fondamental de développer votre réseau professionnel pour augmenter vos chances de trouver un emploi! D’autant plus en expatriation, d’autant plus après une interruption de carrière, d’autant plus dans le cas d’une réorientation professionnelle. Tout ça est bien beau, mais comment faire? Les événements auxquels vous pouvez participer ne sont pas si nombreux… Il va donc falloir se résoudre à envoyer des e-mails “à froid” pour contacter des personnes qui pourront non pas vous proposer un job, mais vous renseigner sur leur entreprise, vous mettre en contact avec des personnes intéressées par votre profil mais surtout vous tenir informés des offres du marché caché. N’oubliez pas que plus vous êtes connus dans une entreprise plus il y a de chances que l’on pense à vous pour un poste.
Alors comment faire? Cet article propose des modèles d’e-mails que vous pouvez utiliser. Il s’agit du contexte américain, il est donc parfois nécessaire d’adapter les tournures ou les approches. Et personnellement, je trouve que l’e-mail d’introduction est déjà trop long… En revanche, n’oubliez pas deux choses importantes: 1) le pire qu’il puisse arriver est un refus et 2) tout le monde aime parler de ce qu’il fait et de son expérience: faites donc de cette prise de contact une occasion pour votre interlocuteur de parler de… lui.

3) Vous avez dit cooptation? 
Marché caché, ATS, réseau et… cooptation! La cooptation est de plus en plus “professionnalisée” à travers des plateformes  et applications qui permettent de recommander les compétences d’une personne auprès d’une entreprise qui recrute. Une des apllications qui commencent à bien fonctionner ici aux Pays-Bas est Yearn. L’idée est que chacun d’entre nous peut s’y connecter et recommander des personnes. Cela dit, pour l’avoir testée récemment, les recommandations doivent être super ajustées, vraiment précises et l’entreprise évalue votre recommandation au regard du profil LinkedIn du candidat – ce qui est moins le cas d’une recommandation faite auprès d’une personne que vous connaissez puisque dans ce cas le relationnel va jouer un rôle.
Par exemple, si je recommande une personne à une de mes connaissances, elle prendra en compte le fait que je sais quelle personne sera un bon recrutement du point de vue de sa marge de progression et de son adaptabilité dans l’entreprise. Yearn, en revanche, ne tient pas compte de cet aspect connaissance de la personne et de l’entreprise mais considère ma recommandation comme un ajout à un profil déjà pertinent. Alors, intéressant ou pas le recrutement via Yearn? Allez y faire un tour et faites-vous une idée. (Je précise que je ne suis pas affiliée à Yearn).

(( Hors sujet ))
Pour finir, un article qui n’a pas grand chose à voir avec la recherche d’emploi ou le changement de carrière mais que je trouve un contre-point intéressant et qui explore le pouvoir du silence dans des sociétés hyper-connectées et de ce fait hyper-bruyantes!

Voilà, c’est tout pour cette fois. Rendez-vous dans 15 jours pour une nouvelle édition.


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