À la suite de la parution du premier Dictionnaire des risques psychosociaux aux Seuil, Philippe Zawieja, l’un des coauteurs revient sur le rôle du management dans l’apparition et la prévention des RPS.
Au-delà du management, il est ici question de l’organisation du travail et de son impact sur la santé des salariés.
Quand l’organisation “sur-communique”
Open space, connexions permanentes et autres réunions sans réels objectifs sont autant de mises en œuvre d’une communication inefficace et souvent épuisante.
Communiquer dans l’organisation de manière à donner la parole aux salariés ne signifie pas être en permanence en relation les uns avec les autres, au contraire.
“Enfin et surtout, mettre en place des vraies plages de discussion et de débat sur le travail : voilà qui s’avérerait sans doute parfois désagréable, voire violent pour le managers, mais l’organisation y gagnerait au final toute entière, j’en suis convaincu !”
C’est bien là que le bât blesse: comment établir (retrouver) un climat de confiance permettant aux salariés de donner un réel feed-back à leur management et de dépasser le règlement de comptes trop souvent appréhendé par les encadrants.
repenser l’évaluation et la tourner vers l’avenir
Trop souvent, l’entretien d’évaluation consiste en une étape obligée de retour sur ce qui n’a pas fonctionné, sur les objectifs qui n’ont pas été atteints. De ce fait, chacun campe sur ses positions sans parvenir à poser les bases du développement personnel et organisationnel à venir.
Et pourtant, la formation est un des leviers majeurs de la protection et du développement de la santé des salariés: possibilités d’évolution, développement des compétences, etc.
et finalement, manager…
…”C’est reconnaître que le travailleur est la personne au monde qui connaît le mieux son travail”
0 commentaire Laisser un commentaire